PAROXETINE TEVA SANTE 20 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 14 plaquettes prédécoupées de 1
Dernière révision : 15/03/2024
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 2,20 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 2,20 €
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
Traitement de :
· Episode dépressif majeur
· Troubles obsessionnels compulsifs
· Trouble panique avec ou sans agoraphobie
· Trouble d'anxiété sociale/phobie sociale
· Trouble d'anxiété généralisée
· Etat de stress post-traumatique
Hypersensibilité à la substance active, au soja, à l'arachide ou à l'un des autres excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
La paroxétine est contre-indiquée en association avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). Dans des circonstances exceptionnelles, le linézolide (un antibiotique IMAO non sélectif réversible) peut être utilisé en association avec la paroxétine à condition d'être en mesure d'assurer une surveillance étroite permettant de détecter les symptômes évocateurs d'un syndrome sérotoninergique et un suivi de la pression artérielle (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Le traitement par paroxétine pourra être instauré :
· 2 semaines après l'arrêt d'un traitement par un IMAO irréversible, ou ;
· au moins 24 heures après l'arrêt d'un IMAO réversible (par exemple, moclobémide, linézolide, chlorure de méthylthioninium [bleu de méthylène ; agent de marquage préopératoire qui est un IMAO non sélectif réversible]).
Respecter un délai d'au moins une semaine entre l'arrêt de la paroxétine et le début du traitement par un IMAO.
La paroxétine est contre-indiquée en association avec la thioridazine ou le pimozide (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Le traitement par paroxétine doit être instauré avec prudence 2 semaines après l'arrêt du traitement par un IMAO irréversible ou 24 heures après l'arrêt d'un IMAO réversible. La dose de paroxétine doit être augmentée progressivement jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique optimale (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Population pédiatrique
L'utilisation de la paroxétine est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentative de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des essais cliniques chez les enfants et adolescents traités par des antidépresseurs par rapport à ceux recevant le placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient doit faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de sécurité à long terme chez les enfants et adolescents concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Suicide/pensées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à une augmentation du risque d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (événements liés au suicide). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration pouvant ne survenir qu'après quelques semaines de traitement, voire plus tardivement, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite jusqu'à cette amélioration. L'expérience clinique avec tous les traitements antidépresseurs montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques pour lesquels la paroxétine est prescrite peuvent également être associés à un risque accru d'événements liés au suicide. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles prises lors du traitement de patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées lors du traitement de patients souffrant d'autres troubles psychiatriques
Le risque de tentative de suicide ou pensées suicidaires est accru chez les patients présentant des antécédents d'événements liés au suicide, ou chez ceux exprimant des pensées suicidaires significatives avant de débuter le traitement. Ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés contre placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a révélé une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients âgés de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, en particulier au début du traitement et lors des changements de doses. Les patients (et leur entourage) doivent être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de demander immédiatement un avis médical si ces symptômes surviennent.
Akathisie/agitation psychomotrice
L'utilisation de la paroxétine a été associée à l'apparition d'akathisie, caractérisée par une sensation intérieure d'impatience et d'agitation psychomotrice, telle qu'une impossibilité de rester assis ou debout tranquillement, associée en général à un sentiment de désarroi. Ces symptômes surviennent plutôt dans les premières semaines de traitement. Chez les patients développant ces symptômes, une augmentation de la dose peut être préjudiciable.
Syndrome sérotoninergique/syndrome malin des neuroleptiques
Dans de rares cas, un syndrome sérotoninergique ou un tableau évocateur de syndrome malin des neuroleptiques peut survenir lors du traitement par paroxétine, en particulier lorsque celle-ci est associée à des médicaments sérotoninergiques et/ou des neuroleptiques. Ces syndromes pouvant engager le pronostic vital, le traitement par paroxétine devra être arrêté si de tels effets surviennent (caractérisés par un ensemble de symptômes tels qu'hyperthermie, rigidité, myoclonie, dysautonomie accompagnée de possibles fluctuations rapides des constantes vitales, modification de l'état psychique incluant confusion, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma).
Un traitement symptomatique devra être instauré.
La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec les précurseurs de la sérotonine (comme le L-tryptophane, l'oxitriptan) en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Manie
Comme pour tous les antidépresseurs, la paroxétine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'épisode maniaque. En cas de virage maniaque, le traitement par paroxétine doit être arrêté.
Insuffisance rénale/hépatique
La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Diabète
Les traitements par inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) peuvent déséquilibrer le contrôle glycémique des patients diabétiques. L'adaptation des doses d'insuline et/ou de l'hypoglycémiant oral peut s'avérer nécessaire. Par ailleurs, des études ont suggéré qu'une augmentation de la glycémie était possible en cas de co-administration de paroxétine et de pravastatine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Epilepsie
Comme d'autres antidépresseurs, la paroxétine doit être utilisée avec prudence chez les patients épileptiques.
Convulsions
L'incidence globale des convulsions est inférieure à 0,1 % chez les patients traités par paroxétine. La survenue de convulsions impose l'arrêt du traitement.
Electroconvulsivothérapie (ECT)
Il existe peu de données cliniques sur l'administration concomitante de paroxétine et d'ECT.
Glaucome
Comme d'autres ISRS, la paroxétine provoque parfois une mydriase et doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un glaucome à angle étroit ou un antécédent de glaucome.
Pathologies cardiaques
Les précautions d'usage doivent être observées chez les patients présentant des pathologies cardiaques.
Allongement de l'intervalle QT
Des cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés au cours de la période post-commercialisation.
La paroxétine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents (familiaux) d'allongement de l'intervalle QT, d'utilisation concomitante de médicaments antiarythmiques ou d'autres médicaments susceptibles allonger l'intervalle QT, de maladies cardiaques préexistantes telles que l'insuffisance cardiaque, la cardiopathie ischémique, le bloc cardiaque ou les arythmies ventriculaires, la bradycardie et l'hypokaliémie ou l'hypomagnésémie (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Hyponatrémie
Une hyponatrémie a rarement été rapportée, principalement chez le sujet âgé. La prudence est de mise chez les patients présentant un risque d'hyponatrémie lié à un traitement concomitant ou à une cirrhose. L'hyponatrémie est généralement réversible à l'arrêt de la paroxétine.
Hémorragies
Des saignements cutanés tels que des ecchymoses et un purpura ont été rapportés avec les ISRS. D'autres manifestations hémorragiques, telles que des hémorragies gastro-intestinales et gynécologiques, ont été rapportées.
Le risque de saignements d'origine non menstruelle peut être accru chez les patients âgés.
Les ISRS/IRSN peuvent augmenter le risque d'hémorragie du post-partum (voir rubriques Fertilité, grossesse et allaitement et Effets indésirables).
La prudence est conseillée chez les patients traités simultanément par des ISRS et des anticoagulants oraux, des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement (par exemple, antipsychotiques atypiques tels que la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'acide acétylsalicylique, les AINS et les inhibiteurs de la COX-2) ainsi que chez les patients présentant des antécédents d'anomalies de l'hémostase ou souffrant d'affections les prédisposant à des saignements (voir rubrique Effets indésirables).
Interaction avec le tamoxifène
La paroxétine, puissant inhibiteur du CYP2D6, peut entraîner une diminution des concentrations d'endoxifène, l'un des plus importants métabolites actifs du tamoxifène. De ce fait, la paroxétine doit, dans la mesure du possible, être évitée pendant un traitement par tamoxifène (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Symptômes de sevrage à l'arrêt du traitement par paroxétine
Les symptômes de sevrage à l'arrêt du traitement sont fréquents, en particulier si l'arrêt est brutal (voir rubrique Effets indésirables). Au cours des essais cliniques, des événements indésirables ont été observés lors de l'arrêt du traitement chez 30 % des patients traités par paroxétine, contre 20 % des patients recevant un placebo. La survenue de symptômes de sevrage n'est pas synonyme d'addiction ou de dépendance.
Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs incluant la durée du traitement, la posologie et le taux de réduction de dose.
Ont été rapportés : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies, sensations à type de décharge électrique et acouphènes), troubles du sommeil (incluant rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées, tremblements, confusion, sécrétion de sueur, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels. Généralement, ces symptômes sont d'intensité légère à modérée, mais ils peuvent être d'intensité plus sévère chez certains patients.
Ils surviennent généralement dans les premiers jours suivant l'arrêt du traitement, mais quelques très rares cas ont été rapportés chez des patients ayant accidentellement omis une dose.
Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs en deux semaines même si, chez certaines personnes, ils peuvent se prolonger (deux à trois mois, voire plus). Il est donc conseillé de diminuer progressivement la dose de paroxétine sur une période de plusieurs semaines ou mois, selon les besoins du patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) peuvent provoquer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique Effets indésirables). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l'arrêt du traitement par ISRS ont été rapportés.
Lécithine de soja
Ce médicament contient de la lécithine de soja qui peut contenir des protéines de soja et donc provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles aux arachides ou au soja.
Sodium
Chaque comprimé de paroxétine contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Certains des effets indésirables répertoriés ci-dessous peuvent diminuer en intensité et en fréquence en cas de poursuite du traitement et ne nécessitent généralement pas l'arrêt de celui-ci. Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : Saignements anormaux, principalement cutanéo-muqueux (incluant ecchymoses et saignements d'origine gynécologique), leucopénie.
Très rare : Thrombopénie.
Affections du système immunitaire
Très rare : Réactions allergiques sévères et potentiellement fatales (incluant réactions anaphylactoïdes et angioedème).
Affections endocriniennes
Très rare : Syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique (SIADH).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent : Augmentation de la cholestérolémie, diminution de l'appétit.
Peu fréquent : Une altération du contrôle glycémique a été rapportée chez des patients diabétiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Rare : Hyponatrémie.
La plupart des cas d'hyponatrémie ont été décrits chez des patients âgés et sont parfois dus à un syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique (SIADH).
Affections psychiatriques
Fréquent : Somnolence, insomnie, agitation, rêves anormaux (incluant cauchemars).
Peu fréquent : Confusion, hallucinations.
Rare : Réactions maniaques, anxiété, dépersonnalisation, attaques de panique, akathisie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Fréquence indéterminée : Idées et comportements suicidaires, agressivité, bruxisme.
Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par paroxétine ou peu après son arrêt (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des cas d'agressivité ont été observés au cours de l'expérience post-commercialisation.
Ces symptômes peuvent également être dus à la maladie sous-jacente.
Affections du système nerveux
Fréquent : Sensations vertigineuses, tremblements, céphalées, troubles de la concentration.
Peu fréquent : Syndromes extrapyramidaux.
Rare : Convulsions, syndrome des jambes sans repos (SJSR).
Très rare : Syndrome sérotoninergique (les symptômes peuvent inclure agitation, confusion, diaphorèse, hallucinations, hyperréflexie, myoclonie, frissons, tachycardie et tremblements).
Des syndromes extra-pyramidaux incluant des dyskinésies bucco-faciales ont été rapportés chez des patients présentant parfois des mouvements anormaux sous-jacents ou chez des patients traités par des neuroleptiques.
Affections oculaires
Fréquent : Vision trouble.
Peu fréquent : Mydriase (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Très rare : Glaucome aigu.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquence indéterminée : Acouphènes.
Affections cardiaques
Peu fréquent : Tachycardie sinusale.
Rare : Bradycardie.
Affections vasculaires
Peu fréquent : Elévations ou diminutions transitoires de la pression artérielle, hypotension orthostatique.
Des cas d'augmentations ou de diminutions transitoires de la pression artérielle ont été rapportés à la suite d'un traitement par paroxétine, généralement chez des patients présentant une hypertension ou une anxiété pré-existantes.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : Bâillements.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : Nausées.
Fréquent : Constipation, diarrhée, vomissements, sécheresse buccale.
Très rare : Saignement gastro-intestinal.
Fréquence indéterminée : Colite microscopique.
Affections hépatobiliaires
Rare : Elévation des enzymes hépatiques.
Très rare : Atteintes hépatiques (par exemple, hépatite, parfois associée à un ictère et/ou à une insuffisance hépatique).
Des cas d'élévation des enzymes hépatiques ont été rapportés. Très rarement, des événements hépatiques (tels que l'hépatite, parfois associée à un ictère et/ou à une insuffisance hépatique) ont également été rapportés au cours de l'expérience post-commercialisation. L'arrêt du traitement par paroxétine doit être envisagé en cas d'élévation prolongée des résultats des tests de la fonction hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : Sécrétion de sueur.
Peu fréquent : Eruption cutanée, prurit.
Très rare : Effets indésirables cutanés sévères (incluant érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique), urticaire, réactions de photosensibilité.
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent : Rétention urinaire, incontinence urinaire.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très fréquent : Dysfonction sexuelle.
Rare : Hyperprolactinémie/galactorrhée, troubles menstruels (incluant ménorragie, métrorragie, aménorrhée, retard de règles et règles irrégulières).
Très rare : Priapisme.
Fréquence indéterminée : Hémorragie du post-partum.
L'hémorragie du post-partum a été rapportée pour la classe thérapeutique des ISRS/IRSN (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Fertilité, grossesse et allaitement).
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Rare : Arthralgie, myalgie.
Des études épidémiologiques, principalement menées chez des patients âgés de 50 ans et plus, révèlent un risque accru de fractures osseuses chez les patients sous ISRS et antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme à l'origine de ce risque n'est pas connu.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : Asthénie, prise de poids.
Très rare : Œdème périphérique.
Symptômes de sevrage à l'arrêt du traitement par paroxétine
Fréquent : Sensations vertigineuses, troubles sensoriels, troubles du sommeil, anxiété, céphalées.
Peu fréquent : Agitation, nausées, tremblements, confusion, sécrétion de sueur, instabilité émotionnelle, troubles visuels, palpitations, diarrhée, irritabilité.
L'arrêt du traitement par paroxétine (en particulier s'il est brutal) entraîne fréquemment des symptômes de sevrage. Les effets suivants ont été rapportés : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies, sensations de décharges électriques et acouphènes), troubles du sommeil (incluant rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées, tremblements, confusion, sécrétion de sueur, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels.
Généralement ces effets sont d'intensité légère à modérée, et spontanément résolutifs. Cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Il est donc conseillé de diminuer progressivement les doses de paroxétine lorsque le traitement n'est plus nécessaire (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Evénements indésirables au cours des essais cliniques pédiatriques
Les événements indésirables suivants ont été observés:
Augmentation des comportements suicidaires (incluant tentatives de suicide et idées suicidaires), comportements d'auto-agression et augmentation de l'hostilité. Des pensées suicidaires et tentatives de suicide ont été principalement observées au cours des essais cliniques chez des adolescents présentant un épisode dépressif majeur. L'augmentation de l'hostilité a notamment été observée chez les enfants souffrant de troubles obsessionnels compulsifs, en particulier chez les enfants âgés de moins de 12 ans.
Les autres événements indésirables observés incluent :
Diminution de l'appétit, tremblements, sécrétion de sueur, hyperkinésie, agitation, labilité émotionnelle (incluant pleurs et fluctuations de l'humeur), événements indésirables liés à l'hémorragie, principalement de la peau et des muqueuses.
Les événements observés après l'arrêt/la diminution progressive de la paroxétine incluent :
Labilité émotionnelle (incluant pleurs, fluctuations de l'humeur, auto-agression, pensées suicidaires et tentatives de suicide), nervosité, sensations vertigineuses, nausées et douleurs abdominales (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques pour plus d'informations sur les essais cliniques pédiatriques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
SURVEILLANCE du traitement : Surveillance
étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque de suicide,
d'idées suicidaires ou d'aggravation clinique, particulièrement au début du
traitement et lors des changements de dose.
Nouveau-né
de mère traitée : une surveillance du nouveau-né devra être effectuée si
l'utilisation de la paroxétine est poursuivie jusqu'en fin de grossesse,
particulièrement au troisième trimestre.
Post-partum : Les données observationnelles ont montré un risque accru (moins
de 2 fois) d'hémorragie du post-partum suite à une exposition aux ISRS/INSRS
dans le mois précédant la naissance.
CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU ALLER DIRECTEMENT A L'HOPITAL en cas d' Idées suicidaires ou d'auto-agression.
Demander
à un proche de signaler s'il pense que la dépression ou l'anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement du comportement.
ARRETER DE PRENDRE LE MEDICAMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN
OU ALLER AUX URGENCES DE L'HOSPITAL LE PLUS PROCHE en cas de:
- Saignement anormal (incluant vomissement de sang, sang dans les selles, ou « bleus »).
- Saignements vaginaux abondants peu après la naissance.
- Difficulté ou impossibilité d'uriner.
- Convulsions.
- Akathisie, qui comprend le fait de se sentir agité et de ne pas pouvoir rester assis ou debout tranquillement.
- Fatigue, faiblesse, confusion, douleurs, raideurs musculaires ou
mouvements involontaires des muscles (peut être en rapport avec un
faible taux de sodium dans le sang).
- Réactions allergiques : rougeur ou boursouflures au niveau de la
peau, gonflement des paupières, du visage, des lèvres, de la bouche ou
de la langue, éruption cutanée ou urticaire n'importe où sur le corps,
démangeaisons, difficulté pour respirer (essoufflement) ou pour avaler
et sensation de faiblesse ou d'étourdissement conduisant à un malaise
ou une perte de connaissance.
- Syndrome
sérotoninergique : sensation de grande agitation ou d'irritabilité, de
confusion, d'agitation, sensation de chaleur, transpiration excessive,
tremblements, frissons, hallucinations (sons ou visions étranges),
rigidité des muscles, myoclonies (secousses brusques des muscles), ou
des battements du cœur rapides. La sévérité de ces symptômes peut
s'aggraver conduisant à une perte de connaissance.
- Glaucome aigu avec douleur oculaire et vision trouble.
EVITER la prise d'alcool pendant le traitement.
PRUDENCE en cas de prise de préparation à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines.
FEMME ENCEINTE : INFORMER LE MEDECIN en cas de traitement vers
la fin de la grossesse en raison du risque accru de saignements
vaginaux abondants peu après l'accouchement.
Grossesse
Certaines études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de malformations congénitales, en particulier cardiovasculaires (par exemple, communication interventriculaire et interauriculaire), associées à l'utilisation de la paroxétine au cours du premier trimestre de la grossesse. Le mécanisme n'est pas connu. Ces données suggèrent que le risque d'avoir un enfant présentant une malformation cardiovasculaire est inférieur à 2 % pour une mère exposée à la paroxétine, alors que le taux attendu de ce type de malformation est d'environ 1 % dans la population générale.
La paroxétine ne doit être utilisée pendant la grossesse que si elle est strictement nécessaire. Le médecin prescripteur devra évaluer l'intérêt d'un traitement alternatif chez la femme enceinte ou envisageant de l'être. Une interruption brutale du traitement doit être évitée au cours de la grossesse (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Les données issues d'études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d'hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSN dans le mois précédant la naissance (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables).
Une surveillance du nouveau-né doit être effectuée si l'utilisation de la paroxétine est poursuivie jusqu'en fin de grossesse, en particulier au troisième trimestre.
Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né après administration de paroxétine chez la mère en fin de grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, instabilité de la température, difficulté d'alimentation, vomissements, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements, nervosité, irritabilité, léthargie, pleurs permanents, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent être dus soit à des effets sérotoninergiques soit à des symptômes de sevrage. Dans la majorité des cas, ces symptômes surviennent immédiatement ou juste après l'accouchement (< 24 heures).
Des données épidémiologiques semblent indiquer que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, en particulier en fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante (HTAPP) chez le nouveau-né. Le risque observé était d'environ 5 cas pour 1 000 grossesses. Dans la population générale, le risque d'HTAPP chez le nouveau-né est de un à deux cas pour 1 000 grossesses.
Les études menées chez l'animal ont révélé une toxicité sur la reproduction, mais n'ont pas indiqué d'effets délétères directs sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, la parturition ou le développement post-natal (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Allaitement
De faibles quantités de paroxétine sont excrétées dans le lait maternel.
Dans les études publiées, les concentrations sériques chez les nourrissons allaités étaient indétectables (< 2 nanogrammes/mL) ou très faibles (< 4 nanogrammes/mL) et aucun signe d'effet médicamenteux n'a été observé chez ces nourrissons. Aucun effet n'étant attendu, l'allaitement peut être envisagé.
Fertilité
Des données chez l'animal ont révélé que la paroxétine pouvait affecter la qualité du sperme (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Des données in vitro obtenues avec du matériel humain laissent suggérer une modification de la qualité du sperme. Cependant, des cas rapportés chez l'être humain sous traitement par certains ISRS (dont la paroxétine) ont révélé que cet effet relatif à la qualité du sperme semblait être réversible. L'impact sur la fertilité humaine n'a pas été observé jusqu'à présent.
Médicaments sérotoninergiques
Comme avec les autres ISRS, la co-administration avec des médicaments sérotoninergiques peut entraîner une incidence des effets associés à la sérotonine (syndrome sérotoninergique, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Une attention particulière et une surveillance clinique étroite sont recommandées lorsque des médicaments sérotoninergiques (tels que L-tryptophane, triptans, tramadol, linézolide, chlorure de méthylthioninium [bleu de méthylène], ISRS, lithium, péthidine, buprénorphine et préparations à base de millepertuis [Hypericum perforatum]) sont associés à la paroxétine. La prudence est également de mise avec le fentanyl, utilisé en anesthésie générale ou dans le traitement de la douleur chronique. L'utilisation concomitante de paroxétine et d'IMAO est contre-indiquée en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir rubrique Contre-indications).
Pimozide
Une étude portant sur une faible dose unique de pimozide (2 mg) administrée en même temps que 60 mg de paroxétine a démontré que les concentrations de pimozide étaient en moyenne 2,5 fois plus élevées. Cet effet peut s'expliquer par les propriétés inhibitrices connues du CYP2D6 par la paroxétine. Le pimozide ayant une marge thérapeutique étroite et pouvant entraîner un allongement de l'intervalle QT, l'utilisation concomitante de pimozide et de paroxétine est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Médicaments allongeant l'intervalle QT
Le risque d'allongement de l'intervalle QTc et/ou d'arythmies ventriculaires (par exemple, torsades de pointes) peut être augmenté par l'utilisation concomitante d'autres médicaments allongeant l'intervalle QTc (par exemple, certains antipsychotiques) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). L'utilisation concomitante de thioridazine et de paroxétine est contre-indiquée car, comme d'autres médicaments inhibant l'enzyme hépatique CYP450 2D6, la paroxétine peut augmenter les concentrations plasmatiques de thioridazine, ce qui peut allonger l'intervalle QT (voir rubrique Contre-indications).
Enzymes du métabolisme
Le métabolisme et la pharmacocinétique de la paroxétine peuvent être modifiés par l'inhibition ou l'induction des enzymes la métabolisant.
Lorsque la paroxétine doit être co-administrée avec un inhibiteur enzymatique connu, il convient d'utiliser les doses recommandées les plus faibles.
Aucun ajustement de dose n'est nécessaire lorsque le médicament est co-administré avec des inducteurs enzymatiques connus (par exemple, carbamazépine, rifampicine, phénobarbital, phénytoïne) ou avec le fosamprénavir/ritonavir. Toute adaptation posologique de la paroxétine (soit après l'instauration du traitement, soit au décours de l'arrêt d'un inducteur enzymatique) doit être basée sur l'effet clinique observé (tolérance et efficacité).
Curares
Les ISRS peuvent diminuer l'activité de la cholinestérase plasmatique induisant une prolongation de l'inhibition neuromusculaire du mivacurium et du suxaméthonium.
Association Fosamprénavir/Ritonavir
La co-administration de fosamprénavir/ritonavir à la posologie de 700/100 mg deux fois par jour, avec 20 mg par jour de paroxétine chez des volontaires sains pendant 10 jours, a entraîné une diminution significative des concentrations plasmatiques de paroxétine d'environ 55 %. Lors de cette co-administration avec la paroxétine, les concentrations plasmatiques de fosamprénavir/ritonavir étaient similaires aux valeurs de référence issues d'autres études, indiquant que la paroxétine n'avait pas d'effet significatif sur le métabolisme du fosamprénavir/ritonavir. Aucune donnée sur les effets à long terme de la co-administration de paroxétine et de fosamprénavir/ritonavir au-delà de 10 jours n'est disponible.
Procyclidine
L'administration journalière de paroxétine augmente significativement les concentrations plasmatiques de procyclidine. Si des effets anti-cholinergiques sont observés, la dose de procyclidine doit être diminuée.
Anti-convulsivants : carbamazépine, phénytoïne, valproate de sodium
L'administration concomitante ne semble pas avoir d'influence sur le profil pharmacocinétique/dynamique chez les patients épileptiques.
Inhibition du CYP2D6 par la paroxétine
Comme d'autres antidépresseurs, parmi lesquels d'autres ISRS, la paroxétine inhibe l'isoenzyme CYP2D6 du cytochrome P450 hépatique. L'inhibition de cette isoenzyme peut entraîner l'augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments co-administrés métabolisés par cette enzyme.
Ces médicaments comprennent certains antidépresseurs tricycliques (par exemple, clomipramine, nortriptyline et désipramine), les neuroleptiques de type phénothiazine (par exemple, perphénazine et thioridazine, voir rubrique Contre-indications et paragraphe « Médicaments allongeant l'intervalle QT » de la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions ci-dessus), la rispéridone, l'atomoxétine, certains antiarythmiques de type 1c (par exemple, propafénone et flécaïnide) et le métoprolol. Il n'est pas recommandé d'utiliser la paroxétine en association avec le métoprolol en cas d'administration pour le traitement de l'insuffisance cardiaque, en raison d'une marge thérapeutique étroite du métoprolol dans cette indication.
L'interaction pharmacocinétique entre les inhibiteurs du CYP2D6 et le tamoxifène, montrant une diminution de 65-75 % des concentrations plasmatiques d'endoxifène, une des formes les plus actives du tamoxifène, a été rapportée dans la littérature. Une diminution de l'efficacité du tamoxifène a été rapportée dans certaines études en cas d'utilisation concomitante de certains antidépresseurs ISRS. Une diminution de l'effet du tamoxifène ne pouvant être exclue, la co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP2D6 (incluant la paroxétine) doit, dans la mesure du possible, être évitée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Alcool
Comme avec les autres traitements psychotropes, la consommation de boissons alcoolisées est déconseillée pendant le traitement par paroxétine.
Anticoagulants oraux
Une interaction pharmacodynamique peut se produire entre la paroxétine et les anticoagulants oraux. L'utilisation concomitante de paroxétine avec ces médicaments peut entraîner une augmentation de l'activité anticoagulante et du risque hémorragique. La paroxétine doit donc être utilisée avec prudence chez les patients traités par des anticoagulants oraux (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), acide acétylsalicylique, et autres agents antiplaquettaires
Une interaction pharmacodynamique peut se produire entre la paroxétine et les AINS/l'acide acétylsalicylique. L'utilisation concomitante de la paroxétine et des AINS/de l'acide acétylsalicylique peut augmenter le risque hémorragique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
La prudence est conseillée chez les patients traités par des ISRS en association avec des anticoagulants oraux, des médicaments connus pour agir sur la fonction plaquettaire ou susceptibles d'augmenter le risque de saignement (par exemple, antipsychotiques atypiques tels que la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'acide acétylsalicylique, les AINS et les inhibiteurs de la COX-2) ainsi que chez les patients présentant des antécédents d'anomalies de l'hémostase ou des affections les prédisposant aux saignements.
Pravastatine
Une interaction entre la paroxétine et la pravastatine a été observée au cours d'études suggérant que la co-administration de paroxétine et de pravastatine pouvait entraîner une augmentation de la glycémie. Une adaptation posologique des hypoglycémiants oraux et/ou de l'insuline peut s'avérer nécessaire chez les patients diabétiques recevant de la paroxétine et de la pravastatine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Posologie
Episode dépressif majeur
La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En général, l'amélioration des patients débute après une semaine de traitement mais peut ne devenir manifeste qu'à partir de la deuxième semaine de traitement.
Comme avec tous les médicaments antidépresseurs, la posologie doit être revue et ajustée si nécessaire au cours des 3 à 4 semaines suivant l'instauration du traitement, et par la suite si cela est cliniquement justifié. Chez certains patients présentant une réponse insuffisante sous 20 mg, la dose peut être augmentée graduellement par paliers de 10 mg en fonction de la réponse thérapeutique, jusqu'à un maximum de 50 mg par jour.
Les patients souffrant de dépression doivent être traités pendant une période suffisante d'au moins 6 mois afin de s'assurer qu'ils ne présentent plus de symptômes.
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
La posologie recommandée est de 40 mg par jour. Le traitement doit débuter à la dose de 20 mg/jour, qui pourra être augmentée progressivement par paliers de 10 mg jusqu'à la dose recommandée. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent bénéficier d'une augmentation progressive de la dose jusqu'à un maximum de 60 mg/jour.
Les patients souffrant de TOC doivent être traités pendant une période suffisante afin de s'assurer qu'ils ne présentent plus de symptômes. Cette période peut durer plusieurs mois, voire plus longtemps (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Trouble panique
La posologie recommandée est de 40 mg par jour. Le traitement doit être débuté à la dose de 10 mg/jour, qui pourra être augmentée progressivement par paliers de 10 mg en fonction de la réponse thérapeutique jusqu'à la dose recommandée. Une faible dose initiale est recommandée afin de minimiser l'aggravation potentielle des symptômes du trouble panique, pouvant survenir en début de traitement. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent bénéficier d'une augmentation progressive de la dose, jusqu'à un maximum de 60 mg/jour.
Les patients atteints de trouble panique doivent être traités pendant une période suffisante afin de s'assurer qu'ils ne présentent plus de symptômes. Cette période peut durer plusieurs mois, voire plus longtemps (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Trouble d'anxiété sociale/phobie sociale
La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent bénéficier d'une augmentation progressive de la dose par paliers de 10 mg jusqu'à un maximum de 50 mg/jour. L'utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Trouble d'anxiété généralisée
La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent bénéficier d'une augmentation progressive de la dose par paliers de 10 mg jusqu'à un maximum de 50 mg/jour. L'utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Etat de stress post-traumatique
La posologie recommandée est de 20 mg par jour. En cas de réponse insuffisante après plusieurs semaines de traitement à la dose recommandée, certains patients peuvent bénéficier d'une augmentation progressive de la dose par paliers de 10 mg jusqu'à un maximum de 50 mg/jour. L'utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Informations générales
Symptômes de sevrage observés lors de l'arrêt de la paroxétine
Un arrêt brutal du traitement doit être évité (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables). Le schéma utilisé au cours des essais cliniques comportait une interruption progressive du traitement avec une diminution de la dose journalière par paliers de 10 mg par semaine. La survenue de symptômes intolérables lors de la diminution de la dose ou à l'arrêt du traitement pourra nécessiter la reprise de la dose précédemment prescrite. Le médecin pourra ensuite poursuivre la diminution de la dose, mais à un rythme plus progressif.
Populations particulières
Sujets âgés
Une augmentation des concentrations plasmatiques de paroxétine est observée chez les sujets âgés mais elles demeurent cependant dans les limites de celles observées chez les patients plus jeunes. La posologie initiale est la même que chez l'adulte. Une augmentation de la dose pourrait être utile chez certains patients, mais la dose maximale ne doit pas dépasser 40 mg par jour.
Population pédiatrique
Enfants et adolescents (7 à 17 ans)
La paroxétine est déconseillée chez l'enfant et l'adolescent, des études cliniques contrôlées ayant démontré que la paroxétine était associée à un risque accru de comportement suicidaire et d'hostilité. De plus, l'efficacité de la paroxétine n'a pas été suffisamment démontrée au cours de ces essais (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables).
Enfants âgés de moins de 7 ans
L'utilisation de la paroxétine n'a pas été étudiée chez les enfants âgés de moins de 7 ans. La paroxétine est déconseillée tant que sa sécurité et son efficacité n'ont pas été établies dans cette tranche d'âge.
Insuffisance rénale/hépatique
Une augmentation des concentrations plasmatiques de paroxétine est observée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) ou une insuffisance hépatique. La posologie recommandée la plus faible ne doit donc pas être dépassée chez ces patients.
Mode d'administration
Il est recommandé de prendre la paroxétine en une prise journalière, le matin, au cours du repas.
Le comprimé doit être avalé plutôt que croqué.
Durée de conservation :
2 ans
Précautions particulières de conservation :Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Sans objet.
Symptômes et signes
Les informations disponibles concernant les cas de surdosage de paroxétine démontrent qu'il existe une marge de sécurité importante.
Lors de surdosages avec la paroxétine, outre les symptômes mentionnés en rubrique Effets indésirables, les symptômes suivants ont été rapportés : fièvre et contractions musculaires involontaires. Un syndrome sérotoninergique est fréquent en cas de surdosage (pour connaître les symptômes, voir paragraphe « Syndrome sérotoninergique/syndrome malin des neuroleptiques » à la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les patients se sont généralement rétablis sans séquelles graves, même dans les cas où les doses allant jusqu'à 2 000 mg avaient été prises, seules. Des effets tels que coma ou modifications de l'ECG, d'évolution très rarement fatale, ont été rapportés occasionnellement, généralement en cas de polyintoxications avec d'autres médicaments psychotropes, voire de l'alcool.
Traitement
Aucun antidote spécifique n'est connu.
Le traitement doit comporter les mêmes mesures générales que pour tout surdosage avec des antidépresseurs.
L'administration de 20 à 30 g de charbon activé peut être envisagée, si possible dans les heures qui suivent le surdosage, pour diminuer l'absorption de la paroxétine.
Une surveillance régulière des constantes vitales et une observation étroite des patients sont indiquées. La prise en charge sera fonction de l'état clinique du patient.
Classe pharmacothérapeutique : Antidépresseurs — Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, code ATC : N06AB05.
Mécanisme d'action
La paroxétine est un inhibiteur puissant et sélectif de la recapture de la 5-hydroxytryptamine (5-HT, sérotonine). Son action antidépressive et son efficacité dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs, du trouble d'anxiété sociale/phobie sociale, du trouble d'anxiété généralisée, de l'état de stress post-traumatique et du trouble panique semblent être dues à son inhibition spécifique de la recapture de la sérotonine dans les neurones cérébraux.
La paroxétine n'est pas chimiquement apparentée aux antidépresseurs tricycliques, tétracycliques et autres antidépresseurs disponibles.
La paroxétine a une faible affinité pour les récepteurs muscariniques cholinergiques et les études menées chez l'animal n'ont indiqué qu'une faible activité anticholinergique.
En relation avec cette action sélective, des études in vitro ont indiqué que, contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, la paroxétine a peu d'affinité pour les récepteurs alpha-1, alpha-2, et bêta-adrénergiques, dopaminergiques (D2), 5-HT1 apparentés, 5-HT2 et histaminergiques (H1). Cette absence d'interaction avec les récepteurs post-synaptiques in vitro est corroborée par les études in vivo qui démontrent l'absence d'effet dépresseur sur le système nerveux central ainsi que des propriétés hypotensives.
Effets pharmacodynamiques
La paroxétine n'altère pas les fonctions psychomotrices et ne potentialise pas les effets dépresseurs de l'éthanol.
Comme d'autres inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, la paroxétine provoque des symptômes de stimulation excessive des récepteurs à la sérotonine lorsqu'elle est administrée chez l'animal ayant déjà reçu des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou du tryptophane.
Les études comportementales et électroencéphalographiques (EEG) indiquent que la paroxétine a une faible activité activatrice à des doses généralement supérieures à celles nécessaires à l'inhibition de la recapture de la sérotonine. Ces propriétés activatrices ne sont pas de nature amphétaminique. Les études menées chez l'animal indiquent que la paroxétine est bien tolérée au niveau cardiovasculaire. Chez les volontaires sains, la paroxétine n'entraîne aucune modification cliniquement significative de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme.
Contrairement aux antidépresseurs qui inhibent la recapture de la noradrénaline, les études indiquent que la paroxétine a une faible propension à inhiber les effets anti-hypertenseurs de la guanéthidine.
Dans le traitement des troubles dépressifs, la paroxétine révèle une efficacité comparable aux antidépresseurs conventionnels.
Il existe également des preuves selon lesquelles la paroxétine peut avoir un intérêt thérapeutique chez les patients qui ne répondent pas aux traitements conventionnels.
La prise matinale de la paroxétine n'a pas d'effets préjudiciables sur la qualité ou la durée du sommeil. De plus, les patients sont susceptibles de voir leur sommeil s'améliorer quand ils répondent au traitement par paroxétine.
Analyse de la suicidalité chez l'adulte
Une analyse spécifique à la paroxétine des études contrôlées contre placebo menées chez des adultes présentant des troubles psychiatriques a révélé une fréquence plus élevée de comportements suicidaires chez les jeunes adultes (âgés de 18 à 24 ans) traités par paroxétine que chez ceux recevant un placebo (2,19 % versus 0,92 %). Cette augmentation n'a pas été observée chez les patients plus âgés. Chez des adultes présentant des épisodes dépressifs majeurs (de tous âges), une augmentation de la fréquence de comportements suicidaires a été observée chez les patients traités par paroxétine par rapport au placebo (0,32 % versus 0,05 %) ; tous les événements ont été des tentatives de suicide. Cependant, la majorité de ces tentatives avec la paroxétine (8 sur 11) ont été décrites chez de jeunes adultes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Dose réponse
Dans les études à dose fixe, la courbe de dose-réponse est aplatie, suggérant l'absence de bénéfice à utiliser des doses supérieures à celles recommandées en termes d'efficacité. Cependant, certaines données cliniques suggèrent que l'augmentation des doses pourrait être bénéfique chez certains patients.
Efficacité à long terme
L'efficacité à long terme de la paroxétine dans la dépression a été démontrée au cours d'une étude de maintien de l'efficacité sur 52 semaines (suivant un schéma de type « prévention des rechutes ») : 12 % des patients recevant la paroxétine (20-40 mg par jour) ont rechuté versus 28 % des patients sous placebo.
L'efficacité à long terme de la paroxétine dans les troubles obsessionnels compulsifs a été examinée au cours de trois études de maintien d'efficacité sur 24 semaines, selon un schéma de type « prévention des rechutes ». L'une des trois études a révélé une différence significative entre la proportion des rechutes sous paroxétine (38 %) et celles sous placebo (59 %).
L'efficacité à long terme de la paroxétine dans le traitement du trouble panique a été démontrée au cours d'une étude de maintien d'efficacité sur 24 semaines de type « prévention des rechutes » : 5 % des patients sous paroxétine (10-40 mg par jour) ont rechuté versus 30 % des patients sous placebo. Cela a été confirmé dans une étude de maintien d'efficacité sur 36 semaines.
L'efficacité à long terme de la paroxétine dans le traitement du trouble d'anxiété sociale, du trouble d'anxiété généralisée et de l'état de stress post-traumatique n'a pas été suffisamment démontrée.
Evénements indésirables observés au cours d'essais cliniques pédiatriques
Au cours d'essais cliniques à court terme (jusqu'à 10-12 semaines) menés chez l'enfant et l'adolescent, les événements indésirables suivants ont été observés chez les patients traités par paroxétine, à une fréquence d'au moins 2 % et au moins deux fois supérieure à celle observée dans le groupe placebo : augmentation des comportements suicidaires (incluant tentatives de suicide et pensées suicidaires), comportements d'auto-agression et augmentation de l'hostilité. Des pensées suicidaires et tentatives de suicide ont été principalement observées au cours des essais cliniques chez des adolescents présentant des épisodes dépressifs majeurs. L'augmentation de l'hostilité a notamment été observée chez les enfants souffrant de troubles obsessionnels compulsifs, en particulier chez les enfants âgés de moins de 12 ans. Les autres événements indésirables observés plus fréquemment dans le groupe paroxétine par rapport au groupe placebo incluaient : diminution de l'appétit, tremblements, sécrétion de sueur, hyperkinésie, agitation, labilité émotionnelle (incluant pleurs et fluctuations de l'humeur).
Au cours des études ayant eu recours à un schéma de diminution progressive, les symptômes suivants ont été rapportés pendant la phase de diminution ou d'arrêt de la paroxétine à une fréquence d'au moins 2 % et au moins deux fois supérieure à celle observée dans le groupe placebo : labilité émotionnelle (incluant pleurs, fluctuations de l'humeur, auto-agression, pensées suicidaires et tentatives de suicide), nervosité, sensations vertigineuses, nausées et douleurs abdominales (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Dans cinq études en groupes parallèles d'une durée comprise entre huit semaines et huit mois de traitement, des événements indésirables liés à l'hémorragie, principalement de la peau et des muqueuses, ont été observés chez les patients traités par paroxétine, à une fréquence de 1,74 % contre 0,74 % chez les patients sous placebo.
Absorption
La paroxétine est bien absorbée par voie orale et subit un effet de premier passage hépatique. En raison de cet effet, la quantité de paroxétine présente dans la circulation systémique est inférieure à celle absorbée par le tractus gastro-intestinal. Une saturation partielle de l'effet de premier passage hépatique et une diminution de la clairance plasmatique surviennent quand l'exposition de l'organisme au produit augmente après l'administration de doses uniques plus élevées ou de doses répétées. Il en résulte une augmentation disproportionnée des concentrations plasmatiques de paroxétine, entraînant des paramètres pharmacocinétiques non constants et, par conséquent, une pharmacocinétique non linéaire. Cependant, cette non-linéarité est généralement faible et limitée aux sujets présentant des taux plasmatiques bas lors de l'administration de faibles doses.
Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes après 7 à 14 jours de traitement avec les formes à libération immédiate ou prolongée et les paramètres pharmacocinétiques restent stables lors d'un traitement à long terme.
Distribution
La paroxétine est très largement distribuée dans les tissus et les résultats de pharmacocinétique indiquent que seulement 1 % de la paroxétine absorbée reste dans le compartiment plasmatique.
Environ 95 % de la paroxétine présente dans l'organisme est fixée aux protéines plasmatiques aux concentrations thérapeutiques.
Aucune corrélation n'a été démontrée entre les concentrations plasmatiques de paroxétine et les effets cliniques observés (effets indésirables et efficacité).
Biotransformation
Les principaux métabolites de la paroxétine sont des produits polaires et conjugués d'oxydation et de méthylation, qui sont facilement éliminés. Considérant leur faible activité pharmacologique, il est peu probable qu'ils contribuent aux effets thérapeutiques de la paroxétine.
Le métabolisme de la paroxétine ne compromet pas l'action sélective de la paroxétine sur la recapture de la sérotonine.
Elimination
L'élimination urinaire de la paroxétine sous forme inchangée représente généralement moins de 2 % de la dose initiale tandis que celle des métabolites atteint environ 64 %. Environ 36 % de la dose, dont moins de 1 % sous forme inchangée, sont éliminés dans les fèces, probablement par voie biliaire. L'élimination de la paroxétine s'effectue donc presque entièrement sous forme métabolisée.
L'élimination des métabolites est biphasique : elle résulte initialement du premier passage hépatique, puis d'une élimination systémique de la paroxétine.
La demi-vie d'élimination est variable, mais elle est généralement d'un jour environ.
Populations de patients particulières
Sujets âgés, insuffisants rénaux/hépatiques
Chez les sujets âgés et les sujets présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique, une augmentation des concentrations plasmatiques de paroxétine est observée mais ces concentrations plasmatiques demeurent cependant dans les limites de celles observées chez les sujets adultes sains.
L'expérience clinique a démontré qu'un traitement par paroxétine n'entraînait pas d'altération des fonctions cognitives ou psychomotrices. Toutefois, comme avec tout médicament psychoactif, les patients doivent être mis en garde quant à leur aptitude à conduire un véhicule et à utiliser des machines.
Bien que la paroxétine n'augmente pas les atteintes mentales et motrices causées par l'alcool, l'utilisation concomitante de la paroxétine et de l'alcool est déconseillée.
Des études de toxicologie ont été menées chez le singe rhésus et chez le rat albinos ; chez les deux espèces, les voies métaboliques sont similaires à celles décrites chez l'être humain. Comme cela est attendu avec les amines lipophiles (incluant les antidépresseurs tricycliques), une phospholipidose a été observée chez le rat. Aucune phospholipidose n'a été observée chez les primates lors d'études ayant duré jusqu'à un an, à des doses six fois supérieures aux doses thérapeutiques recommandées.
Carcinogenèse : dans des études de deux ans menées chez la souris et le rat, la paroxétine n'a pas eu d'effet tumorigène.
Génotoxicité : aucun effet génotoxique n'a été observé au cours des tests réalisés in vitro et in vivo.
Les études de toxicité sur la reproduction menées chez le rat ont révélé un effet de la paroxétine sur la fertilité des mâles et des femelles en diminuant l'index de fertilité et le taux de gestation. Chez le rat, un accroissement de la mortalité des jeunes et un retard d'ossification ont été observés. Ces derniers effets sont probablement liés à une toxicité maternelle, et non à une toxicité directe sur le foetus/nouveau-né.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I.
Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimés blancs, ronds, pelliculés, biconvexes, d'un diamètre de 10 mm, avec une barre de sécabilité sur une face et la mention « P20 » sur l'autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Plaquettes prédécoupées unitaires contenant 14 × 1 comprimés pelliculés.
Paroxétine (sous forme de chlorhydrate de paroxétine)............................................................ 20 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Excipient à effet notoire : 0,300 mg de lécithine de soja (peut contenir des protéines de soja) par comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Noyau du comprimé : mannitol, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (type A), stéarate de magnésium.
Pelliculage : copolymère basique de méthacrylate de butyle (E100), alcool polyvinylique partiellement hydrolysé (E1203), dioxyde de titane (E171), talc (E553b), lécithine de soja (E322), gomme xanthane (E415).